La quête de la perfection et l’enfer de la charge mentale.

Imaginez un besoin constant de perfection, une pression incessante pour atteindre des standards inatteignables.

C’est une danse entre l’aspiration à l’excellence et la peur lancinante de l’échec.

La quête de perfection. Comment se formalise t elle ?

La quête de perfection peut être vue de différentes manières.

La première c’est généralement cette personne qui cherche absolument à ce que tout soit parfait : son couple, sa maison, ses enfants, son travail… etc

C’est un besoin qui est en partie conscient. La personne se met énormément de pression sur les épaules pour correspondre à des standards de société ou de groupes (famille, amis…).

C’est de là que naît généralement la charge mentale : besoin de contrôle à l’extrême. De soi, de son image. Un très haut niveau d’exigence envers soi-même. Puisque comme chacun le sait : la perfection n’existe pas. Ce type de personnalité perfectionniste va se comparer, et souvent à ce que les autres font de mieux. Ce qui va accentuer la piètre vision qu’elle a d’elle même. Cette quête est assez liée au besoin de contrôle (article disponible ici).

La seconde est la parfaite “malgré elle”. Cette personne là est celle a qui on ne peut rien reprocher. Elle est hors de portée. Elle est toujours souriante, agréable. Elle n’a jamais une parole plus haute que l’autre. A l’inverse de la première, elle a tendance à revendiquer sans problème ses défauts et ce qu’elle fait mal. Ce qui la rend encore plus parfaite. Et peut agacer au plus au point la personne perfectionniste qui aimerait pouvoir assumer ses erreurs et son manque de perfection comme elle.

Pourtant, c’est en général quelqu’un qui, pour se faire apprécier, et correspondre à son rôle de “personne parfaite”, va avoir tendance à se déprioriser et s’effacer pour les autres. Elle peut avoir une tendance à refouler ses émotions et a ne pas voir ce qui “réellement” ne va pas. Ne pas faire trop de bruit. Ne pas trop déranger.

Dans les deux cas, ces personnalités vivent particulièrement mal les reproches. Ils ravivent ce sentiment d’injustice. Avec tout ce qu’ils font, tout ce qu’ils donnent, comment est-il possible qu’on leur fasse des reproches ? Les reproches sont généralement vécus comme un manque de considération, et une véritable attaque.

D’où vient cette quête de perfection ?

Selon Louise Bourdeau, dans son ouvrage Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, ce type de comportement provient d’une blessure vécue pendant l’enfance.

Elle surviendrait entre 4 et 6 ans et prendrait sa source dans un sentiment d’injustice. 

D’ailleurs, une des première manière de savoir si c’est le cas pour vous, c’est de vous demander comment vous vivez l’injustice. 

Est ce que c’est quelque chose qui vous touche particulièrement ? Est ce que c’est un sentiment que vous pouvez ressentir assez régulièrement ? Du type “avec tout ce que je fais, pourquoi ça m’arrive à moi ? Pourquoi il/elle me reproche ça ?”

Imaginez un enfant dont la valeur est liée à ses réalisations, dont chaque imperfection est perçue comme un échec. La quête de la perfection devient un moyen de prouver sa valeur, de combler un vide intérieur.

Le masque de perfection.

C’est donc suite à cette blessure ressentie dans l’enfance que l’enfant va développer ce qu’on appelle un masque. Celui de la perfection. 

L’enfant qui cache ses doutes derrière un masque de perfection, qui poursuit l’excellence pour combler un sentiment de vide intérieur. Le masque devient un fardeau, une prison invisible qui entrave la liberté d’être soi-même.

Ce masque devient celui derrière lequel il évolue au quotidien pour se protéger de cette blessure. 

Le besoin de perfection : comment en guérir ?

  1. Mettre de la conscience : prendre conscience de ses schémas de pensée et de comportement perfectionnistes est la première étape vers la transformation. Se questionner sur les origines de ce besoin peut ouvrir la voie vers la guérison. Conscientiser que ces comportements ne viennent pas de nulle part. 
  2. L’acceptation : apprendre à embrasser l’imperfection est un défi, mais c’est une étape cruciale vers la liberté émotionnelle. Reconnaître que la perfection est illusoire. Bien que vous fassiez tout pour l’être et que certains vous voient comme tel, la perfection n’existe pas et le sentiment de sécurité ne peut être comblé par le perfectionnisme.
  3. Cultiver la bienveillance envers soi-même est essentiel pour guérir la blessure de la perfection. Apprendre à se pardonner ses erreurs et à se traiter avec douceur et compréhension peut transformer la relation avec soi-même.
  4. L’hypnose. Qu’elle soit digitale, sous format audio, ou accompagnée par un thérapeute, l’hypnose est une solution puissante pour lâcher-prise et se donner l’amour nécessaire. Elle est un voyage relaxant et va s’adresser directement à notre inconscient. Là où sont ancrés nos schémas limitants. 

Notre hypnose guérir de la blessure d’injustice à été conçue par Amélie Guyot, hypnothérapeute certifiée, pour vous accompagner dans cette guérison. 

L’objectif du format digital est d’être à votre disposition, quand vous en ressentez le besoin. Un outil pour vous sentir bien, quel que soit l’endroit ou le moment. Pas besoin de se rendre jusqu’à un cabinet. 

Pour en savoir plus sur cette hypnose, cliquez sur l’image ci-dessous :

Nous espérons que cet article vous aura été utile.

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2 réflexions sur “La quête de la perfection et l’enfer de la charge mentale.”

  1. Je viens d’acheter et de suivre l’hypnose “blessure d’abandon”, je n’étais pas très sure d’être sur la bonne blessure mais plus la séance avançait, plus les images remontaient et provoquaient des émotions intenses. Je me suis vue m’entretenir avec les adultes d’antan et réconforter l’enfant impuissant. C’était fort et authentique, je me sens encore toute remuée et c’est du pur bonheur !! Merci à Amélie et Mélodie.
    Lola

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