Imaginez un besoin incessant de maîtriser chaque aspect de votre vie, de planifier chaque étape avec minutie pour éviter l’imprévu.
C’est une danse perpétuelle entre le besoin de sécurité et la peur lancinante de l’inconnu.
Une charge mentale difficile à supporter et un sentiment de solitude face à la prise en charge des problématiques du quotidien et des choses à anticiper.
Le besoin de contrôle, c’est quoi exactement ?
- Un très haut niveau d’exigence. Envers lui et envers les autres. Les choses ne peuvent pas être faites à moitié. Il faut être à la hauteur de ce que l’on avance et ce que l’on promet. Il est très important que les personnes qui l’entourent sachent qu’il/elle ne raconte pas n’importe quoi.
- Vivre au futur. Etre tout le temps dans l’anticipation. Généralement c’est la personne qui va réserver les logements pour les vacances et prévoir absolument tout le nécessaire pour pallier à n’importe quelle éventualité. Quelque chose dont elle est assez fière mais qui la pèse également beaucoup. Cela l’empêche également de vivre sereinement le moment présent, puisqu’elle est sans arrêt en train de penser à ce qu’il y a à prévoir après.
- Une charge mentale importante. La prise en charge de tout tout le temps lui prend énormément d’énergie. Souvent, la personne en besoin de contrôle peut se sentir seule face aux responsabilités, pas soutenue et incomprise.
- La phobie du mensonge. La personne en besoin de contrôle permanent va avoir des difficultés à faire confiance. Ca peut être une personne qui revendique avoir un très bon instinct. Ce qui est peut être vrai, mais qui est aussi représentatif d’un besoin de se protéger. Cette personne là a donc absolument horreur du mensonge, et peut donc ne pas supporter l’hypocrisie.
- L’intrusion. Pour répondre à ce besoin de contrôle et de vérité, la personne va parfois avoir tendance à aller trop loin dans ce qu’elle demande aux autres. Par exemple, des justifications sur certaines actions, contexte ou histoires passées.
Les racines de la quête de contrôle.
Le besoin de contrôle trouve souvent ses origines dans l’enfance, où les fondations de notre compréhension du monde sont posées. Une blessure profonde, souvent liée à un sentiment de trahison, peut nourrir ce désir obsessionnel de maîtriser chaque aspect de notre vie.
Imaginez un enfant dont la confiance a été brisée, dont le monde s’est effondré sous le poids de la trahison. La quête de contrôle devient un bouclier contre l’incertitude, une tentative désespérée de préserver la sécurité perdue.
C’est un parent ou un proche qui ne tient pas ses engagements. Ce sont des choses qui pouvaient tenir à coeur à l’enfant et qui sont bousculées.
Ca peut être aussi un sentiments de manque ou d’incertitude face au futur.
Lise Bourbeau dans son ouvrage Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même nous indique que cette blessure se déclare souvent entre 2 et 4 ans. Elle peut venir de quelque chose d’insignifiant. Il est donc difficile de s’en souvenir.
Le masque du contrôlant.
A la suite de cette blessure, l’enfant va donc se construire en réaction un bouclier. Qu’on va appeler un masque. Simplement pour se protéger de ce sentiment de trahison.
Et ce masque va se formaliser au quotidien par une volonté de maîtrise et de contrôle de tout. Un contrôle permanent de lui et des autres. Tout est fait pour ne jamais perdre le contrôle.
Un enfant qui cache ses peurs derrière un masque de maîtrise, qui affiche une confiance apparente pour dissimuler son insécurité. Le masque devient une seconde peau, une barrière contre les douleurs du passé.
Le problème et le paradoxe, c’est que bien souvent, ce contrôle excessif va provoquer chez les autres l’effet inverse. Pour maintenir leur “liberté”, ses relations pourront avoir tendance à fuir ou à mentir. Le contrôlant revit alors sans arrêt la blessure qu’il cherche à éviter.
Le besoin de contrôle, comment s’en libérer ?
- La première étape est la prise de conscience. Mettre des mots sur ses schémas et prendre la responsabilité de ses ressentis et de ses angoisses. Même si nos proches n’aident pas toujours et ont aussi leur tord et leur boulet. Ce n’est pas à eux de porter ce besoin de contrôle qui vous appartient.
- L’exploration du passé. Se poser et réfléchir à quels pouvaient être les contextes de votre enfance. Est ce que quelque chose aurait pu vous faire sentir de la trahison, ou un manque de sécurité et de confiance ?
- Pratiquer le lâcher-prise. De temps en temps, faites vous violence et essayez de ne pas planifier. Demandez vous quelle est la pire chose qui peut vous arriver. Voyez le positif qui pourrait ressortir de cette situation. Et une fois que c’est fait, mettez de la conscience sur ce qu’il s’est passé. Est ce que quelque chose de grave est arrivé? Est ce que ça s’est bien passé ?
- L’hypnose. Quelle soit digitale, en format audio ou en suivi thérapeutique l’hypnose reste une bonne option de résolution dite brève de vos problématiques. Elle va aller s’adresser directement aux schémas inconscient que vous avez construits depuis l’enfance pour les déconstruire et apprendre le lâcher prise. Un bon moyen de retrouver ce sentiment de sécurité qu’il vous manque sans être sans arrêt angoissé par l’illusion de devoir tout contrôler pour que les choses se déroulent bien.
Notre séance d’hypnose pour guérir de la blessure de trahison a été conçue en ce sens. Amélie Guyot, hypnothérapeute certifiée vous invite au voyage au travers de son audio. Un moment de relaxation qui aide peu à peu a se détacher de toute cette charge qui pèse sur vos épaules.
Un outil que vous pouvez garder à votre disposition et ressortir quand vous en ressentez le besoin. Confortablement installé chez vous.
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Nous espérons que cet article vous aura été utile.
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