Dépendance affective : la comprendre et la surpasser.

La dépendance affective : imaginez un besoin d’affection constant, une quête perpétuelle de validation et d’amour.

C’est vivre dans l’ombre d’une peur lancinante de l’abandon, une crainte de ne pas être aimé.

Pour le dépendant affectif, chaque relation est un mélange complexe d’espoir, de peur et de désir ardent.

C’est un périple émotionnel où chaque étreinte est une bouffée d’air dans un océan d’incertitude, et chaque signe de détachement est un tremblement de terre.


Avant toute chose,

il faut savoir que l’affection et les rapports humain sont un besoin vital. Et ce, pour absolument tout le monde.

Vous pouvez vous targuer avec fierté de n’avoir besoin de personne. Spoiler alert : c’est faux.

Voici l’histoire de l’empereur Frederic II pour en attester.

Frederic II, empereur du 13e siècle voulait savoir quelle était la langue originelle. Il demanda alors qu’on donne tous les besoins vitaux à 6 nourrissons mais qu’il n’aient aucun moyens de communiquer avec qui que ce soit.

Non seulement les 6 nourrissons n’ont jamais parlé (aujourd’hui ça nous paraît logique). Mais ils sont également tous morts. Alors qu’ils étaient nourris, qu’ils avaient à boire et tout ce dont ils pouvaient avoir besoin pour combler leurs besoins vitaux.

Conclusion = pas d’amour et de relation humaine. Pas de vie.

Ca remet déjà un peu les choses en place.

Maintenant que les bases sont posées, nous serons d’accord pour dire que tout le monde ne souffre pas de “dépendance affective”. Et ça, c’est simplement parce que nous n’avons pas tous la même histoire, ni la même manière de réagir au manque d’amour.

Alors creusons un peu plus ce que signifie la dépendance affective.

Quels sont les signes de la dépendance affective.

Evidemment, il est rare que tout le monde ait les mêmes “symptômes”. Et puis il est possible d’en avoir certains sans réellement souffrir de dépendance affective.

Néanmoins, si vous vous retrouvez dans une majorité des cas suivants (ainsi que sur cet article). Il est possible qu’en effet le sujet vous questionne et que vous sentiez de l’inconfort et des difficultés dans la vaste tache de créer une relation à l’autre.

Voici les signes que l’on peut retrouver dans le cas de la dépendance affective :

  • Un besoin constant d’affection : se manifeste par une recherche incessante de validation et d’affection. Et une anxiété et un réel inconfort lorsque l’affection n’est pas présente.
  • Peur de l’abandon : être toujours sur ses garde et avoir toujours en tête que la personne peut nous abandonner ou arrêter de nous aimer.
  • Difficulté à prendre des décisions indépendantes : décisions de vie surtout. Difficulté à s’épanouir dans un projet qui lui est propre. Demande d’approbation et recherche constante de conseils pour avancer.
  • Apeurement de la solitude : difficulté avec le fait de se retrouver seul/e. Surtout lorsque ce n’est pas choisis.
  • Tendance à s’enfermer dans des relations toxiques : admet de rester dans une relation qui ne le/la rend pas heureux/se par peur d’être seul ou d’être abandonné/e. Tendance à avoir des relations cycliques, marquées par des ruptures et des réconciliations fréquentes.
  • Basse estime de soi : tendance forte à la dévalorisation et au jugement en ce qui le/la concerne.
  • Jalousie excessive : préoccupation constante de perdre l’affection à cause de la présence d’autres personnes. Réactions démesurées à des situations qui pourraient être perçues comme menaçantes pour la relation.
  • Besoin de contrôle : tentative de contrôler les actions et les sentiments des autres pour avoir un sentiment de contrôle et anticiper les éventuels débordements.

Les racines de la dépendance affective.

Bien souvent, la dépendance affective trouve ses racines dans l’enfance, où l’amour peut être un terrain instable. Une blessure de l’abandon peut se former dans des situations familiales complexes, telles que le divorce des parents, l’absence émotionnelle ou même la perte d’un être cher.

L’enfant se retrouve dans une situation où il a besoin de l’amour de son parent et il n’y a pas accès. Ce n’est donc pas nécessairement un abandon physique mais simplement un besoin d’affection non assouvie. Généralement causé par un parent absent physiquement ou psychiquement, qui ne donne pas l’espace ou la nourriture émotionnelle nécessaire.

Lise Bourbeau dans son ouvrage les 5 blessures qui empêchent d’être soi même explique que la blessure d’abandon est généralement ressentie entre 1 et 3 ans. Il est donc compliqué de se souvenir consciemment de ce qui a pu causer ce sentiment.

Imaginez un enfant qui cherche désespérément l’amour dans un monde où la stabilité est fragile. La blessure de l’abandon peut s’ancrer profondément, comme une fissure dans le fond d’un puits.

Un mécanisme de défense.

Pour survivre, l’enfant développe alors souvent ce qu’on appelle un masque. C’est un mécanisme qui va venir en réaction à cette blessure originelle et servir de protection.

Ce masque, vous l’aurez deviné, c’est celui de la dépendance affective. Il va vivre sans arrêt dans la peur de ce manque d’affection. Ce qui le mettra dans des situations de détresse émotionnelle intense. Il vivra toujours avec la peur constante de se faire abandonner et d’être privé de cet amour dont il a tant besoin.

Il aura donc tendance à chercher des relations très fusionnelle. Trouvant (rarement) la tranquillité uniquement s’il ou elle sent que l’autre ne peut pas vivre sans lui.

Comment guérir de la dépendance affective ?

La première étape et la prise de conscience et l’acceptation.

Poser des mots et se rendre compte que certains comportements ou schémas ne nous rendent pas heureux est la première étape du changement. La compréhension de soi ouvre la porte de la transformation.

Aussi, se donner à soi-même l’amour qu’on attend des autres est un vaste chantier mais qui mérite qu’on y travaille. Traitez vous avec bienveillance. Acceptez vos travers.

Trouvez la paix dans la première relation qu’il soit. Celle avec vous-même.

Apprenez à vous connaître, à vous aimer. Focaliser vous sur vous et vos passions. Ayez un projet qui vous est propre.

La thérapie conventionnelle peut-être une bonne option pour apprendre à se connaître en conscience et décortiquer ses propres schémas. Le soutien professionnel, tel qu’un thérapeute, peut fournir un espace sécurisé pour explorer ces émotions, aider à démêler les nœuds émotionnels et guider vers la guérison. C’est généralement un travail qui prend du temps. Nous sommes des êtres complexes. Mais pouvoir se confier sans jugement fait énormément de bien et est extrêmement libérateur.

L’hypnose quant à elle, est une approche innovante et accessible. En s’adressant directement à l’inconscient, elle va parvenir à aller adoucir les blessures de manière totalement transparente. Elle peut s’effectuer en cabinet et à distance. Et généralement une à quelques séances suffisent pour venir à bout de nos maux.

Chez ATR, nous nous accompagnons d’hypnothérapeutes certifiés pour créer des formats audio qui peuvent s’écouter ou vous le voulez, quand vous le voulez.

Des outils simples, à votre disposition pour vous soulager et avancer pas à pas vers la guérison.

Vous pourrez trouver notre hypnose digitale pour guérir de la blessure d’abandon ici :

Nous espérons que cet article vous aura été utile.

N’hésitez pas à nous suivre sur instagram pour plus de contenu de ce type :

https://www.instagram.com/programme_atr_/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut