Le burn out : le mal de notre siècle.
Le burnout, ou syndrome d’épuisement professionnel, est emblématique de la fin du 20ème siècle.
Aujourd’hui, nous connaissons tous quelqu’un qui a connu le burnout – peut-être en sommes-nous nous-mêmes victimes.
Le psychiatre Herbert Freudenberger appelle cela la “maladie du battant”, car elle touche les individus fortement impliqués et investis professionnellement.
Et ça, c’est un indicateur particulièrement intéressant. Parce que il sous-entend que ça n’arrive pas à tout le monde.
Qu’est-ce qui fait que nous nous investissons tant, jusqu’à dépasser nos propres limites ?
La relation au travail, une relation comme une autre ?
La relation au travail peut, en réalité, être perçue comme une relation humaine comme une autre.
Les réflexions sur l’équilibre vie pro/vie perso de nos jours induisent qu’il serait possible de séparer radicalement ces deux vies. De porter deux casquettes différentes, et être capable de se dissocier totalement. Comme si au travail on devenait des robots. On ne pouvait plus se comporter humainement, et le redevenir automatiquement quand on rentre chez soi le soir. Sans se laisser envahir par les problématiques émotionnelles de la vie professionnelle.
Est ce vraiment possible ?
Comme dans toute relation humaine, il existe des schémas relationnels, parfois toxiques, également présents dans le contexte professionnel. Il est clair que les comportements managériaux discutables peuvent contribuer au burnout, mais d’autres facteurs entrent en jeu.
Profils à risque et blessures émotionnelles
Le profil type du “battant”, évoqué par Herbert Freudenberger, met en lumière certaines similitudes chez les personnes sujettes au burnout.
Ce serait être quelqu’un comme on dit avec une grande conscience professionnelle, qui laisse supposer le fait de laisser franchir les limites.
Jusqu’à un certain point évidemment. Certains se mettront en arrêt maladie avant d’arriver au point où leur corps ne répond plus.
Une sorte à la fois d’attachement tel à la valeur travail qu’on en arrive à se sacrifier, mais aussi possiblement, un attachement tel à l’image qu’on a de soi qu’on en arrive à dépasser le raisonnable.
C’est à ce moment là qu’interviennent les blessures émotionnelles.
Qu'est ce qu'une blessure émotionnelle ?
Les blessures émotionnelles sont des blessures qui, selon Lise Bourbeau (auteure du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même), naissent entre 0 et 7 ans.
Elles sont au nombre de 5 et sont vécues la première fois avec les parents ou les proches de l’enfance. Il y a la blessure de rejet, d’abandon, de trahison, d’injustice et d’humiliation.
Ces blessures influencent les schémas relationnels tout au long de la vie. Elles peuvent se jouer de manière alternée ou simultanée dans des relations amicales, amoureuses ou professionnelles. En réalité, tout type de relation humaine dès lors qu’il y a un lien, choisi ou imposé.
Tant que la blessure n’est pas conscientisée et travaillée, les schémas se rejouent éternellement.
Le burn out, quelles blessures ?
Trahison
Le lien peut être difficile à faire et pourtant, quand on regarde les “symptômes”, elle est assez simple à distinguer.
La personne qui souffre de la blessure de trahison va être quelqu’un de très loyal. Elle n’a qu’une parole, et ne fait pas faux bond. Elle a à cœur de montrer qu’on peut compter sur elle.
Elle développe donc généralement un très haut niveau d’exigence envers elle-même. Pas tant parce que les autres le lui demandent, mais au contraire pour correspondre à cette image qu’elle a d’elle-même.
Ici se joue donc complètement le profil à grande conscience professionnelle. Qui en donne beaucoup pour correspondre à cette personne valorisée dans son esprit.
Injustice
Elle n’est plus tant basée sur le regard qu’on porte sur soi mais sur le regard que l’autre porte sur notre implication.
C’est-à-dire qu’un peu de la même manière, on va donner énormément, et même plus que ce qu’on devrait mais en attendant une reconnaissance en face.
Donc en attendant une évolution, en attendant une augmentation, ou en attendant simplement un traitement qu’on considère à la hauteur de notre implication.
La reconnaissance n’étant pas une valeur qu’on rencontre fréquemment dans le monde de l’entreprise. La personne en demande ressent l’injustice et peut aller jusqu’au burn out pour ces raisons.
Il est important de travailler sur ses blessures émotionnelles pour éviter qu’elles ne dictent nos schémas relationnels et ne contribuent par exemple, à des situations telles que le burnout. Etre capable de distinguer un schéma relationnel déséquilibré, s’en extraire et parvenir à s’en protéger.
L’introspection et la prise de conscience de ces blessures peuvent constituer un premier pas vers la guérison.
Nos deux hypnoses audio ci-dessus ont été conçues pour aider à apaiser ces blessures, en douceur et en transparence pour peut-être déjà entamer un travail sur le sujet et vous soulager.
Bien entendu, en cas de burn out, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un thérapeute ou un spécialiste du sujet. Parfois, les réponses à nos maux se trouvent ailleurs. Parfois, on a besoin de soutien, de se livrer et de relâcher la pression.
Dans tous les cas, prenez soin de vous. Toujours.
Vous êtes ce que vous avez de plus précieux.